Âgé de 28 ans à l’époque, Alexandre est le premier concurrent belge du concours lancé par M6 en partenariat avec RTL Belgique. Sous-chef de cuisine au Sea Grill (restaurant du Radisson SAS) que dirigeait Yves Mattagne à l’époque, il réalise un beau parcours et termine 4e de la finale, qui réunissait les quatre meilleurs. En 2011, il ouvre son restaurant à son nom et est étoilé dès 2011 par le Michelin. En 2014, il rejoint le restaurant Villa in the Sky au sommet de l’IT Tower à Bruxelles et obtient une deuxième étoile qu’il gardera de 2016 à 2019 avant de revenir à une étoile en 2020.
Passage éclair pour ce jeune chef bruxellois de 25 ans : il est éliminé dès la première émission de cette saison 2. Chef de partie au restaurant La Paix à Anderlecht – sous les ordres de David Martin – il devient sous-chef chez Bon Bon (Christophe Hardiquest) après son passage dans l’émission. À l’automne 2013, il lance un food-truck de qualité (Truck and Co) avant de revenir à ses premières amours en s’occupant de la partie sucrée chez Choux de Bruxelles, avant de devenir sous-chef 5 mois au Sea Grill puis de rejoindre les cuisines du Dolce La Hulpe de 2017 à 2021. Pendant la pandémie, il rejoint l’hôtel Cardo comme chef exécutif, poste qu’il occupe toujours aujourd’hui après un passage de quelques mois par chez Tero, le projet des frères Arthur et Nicolas Lhoist.
Carl Gillain a 23 ans quand il participe à la saison 3 de Top Chef. Concepteur culinaire à l’Air du temps chez Sang-Hoon Degeimbre (2 étoiles), il réalise un beau parcours et est éliminé lors de la huitième émission, à la 6e place. Il a ouvert ensuite son propre restaurant, L’Agathopède, à Namur en 2014. En 2020, il transforme son restaurant gastronomique en un établissem*nt bistronomique, rebaptisé La Table du Royal Snail (nom de l’hôtel où il se situe, pas loin du casino).
Lors de la saison 4 en 2013, le Montois Jean-Philippe Watteyne a un parcours plutôt chaotique. Âgé de 33 ans et chef de son propre restaurant (I Cook), le chef autodidacte est éliminé lors de la 6e émission, lors d’une épreuve autour d’un panier de fruits. Mais surprise, lors de l’épisode 7, il obtient la possibilité de réintégrer le concours, avec les sept autres candidats déjà éliminés. Repêché dès la première épreuve, il participe à la guerre des restos, mais son équipe n’est pas choisie pour être dégustée. Le voilà donc en dernière chance, où il se sauve. Un électrochoc qui va le mener loin : il atteint la finale et termine 3e.
Dans la foulée, il ouvre un deuxième restaurant à Mons : le Bistro de Jean-Phi. En 2019, le Montois rejoint The 1040, le restaurant du Sofitel à Bruxelles. En 2020, Jean-Phi ferme son restaurant gastronomique I Cook ouvert en 2010 et crée à la même adresse le restaurant Rebelge, à vocation plus bistronomique. En novembre 2023, il reprend les commandes de la cuisine de la Ferme de Bonne-Maman, à Givry. Endroit qu’il vient de quitter pour rejoindre le restaurant Origines (Bib gourmand), à Mons, aux côtés de Céline Moustier qui va s’occuper du service en salle. Jean-Philippe est le premier candidat belge à apparaître régulièrement à la télé dans l’émission Les Ambassadeurs, avec Armelle Ghysen, dès 2015 sur La Une.
Candidat haut en couleur de la saison 5, Julien Lapraille se fait assez vite remarquer lors de cette édition qui voit le retour de candidats d’anciennes saisons. Cuisinier à domicile à l’époque – en plus de s’occuper de la concession automobile familiale -, il est éliminé lors du 9e épisode après une épreuve sur le thème de la pomme de terre.
Repéré par la direction de RTL Belgique, il est intégré comme chroniqueur dans plusieurs émissions : Faut qu’on en parle et Qu’est-ce que je vous sers ? en radio, La grande balade en télé. Il s’érige en défenseur des produits du terroir et ouvre sa propre épicerie, Le marché de Julien à Marbehan, qu’il fermera le 30 avril 2023. En décembre 2022, il ouvre son propre restaurant à Bastogne, en association avec le footballeur Thomas Meunier : le T’char. En septembre 2023, il quitte RTL et succède à Jean-Philippe Watteyne dans l’émission Les Ambassadeurs sur La Une.
En 2015, la Belgique peut compter pour la première fois sur deux représentants. Le premier est de nationalité française et est chef du restaurant La Guarrigue à Noville-sur-Mehaigne. Il est malheureusem*nt éliminé dès la première émission. Ce qui ne l’empêche pas de décrocher le prix Plaisir du Gault Millau en 2016. En 2017, il est obligé de fermer son restaurant et rejoint Le Val d’Heure à Montigny-le-Tilleul et devient le second du chef Dany Lombart. Il rebondit ensuite chez Monsieur Spoon à Nalinnes. Fin de l’année 2020, il lance son propre food-truck I Panzerotti, en hommage à sa grand-mère. En septembre 2023, il rejoint les cuisines du Bistrologue à Mettet.
Avec son air juvénile, Martin Volkaerts est vite surnommé Ratatouille pour sa ressemblance avec Rémi Linguini, le héros du dessin animé de Disney. Le jeune chef de L’Amandier, à Genval, se verra éliminé lors du 6e épisode. Son filet d’agneau à la betterave ne séduit pas les chefs. Il se fait même tacler par Jean-François Piège. Cela ne déstabilise pas le jeune chef qui poursuit sa carrière au sein de l’établissem*nt familial, qui trône souvent en tête des restaurants les mieux cotés du guide Gault&Millau en Brabant wallon. Consécration : il est désigné jeune chef de l’année par le même guide en 2021.
En 2016, deux candidats belges figurent au casting de la saison 7. Le premier ne fera pas long feu. Alexandre Moorman est éliminé dès la 1re émission : sa lotte au beurre, polenta et embeurrée de choux ne séduit pas le jury. Cuisinier autodidacte passé par les cuisines de l’Auberge de la Roseraie (Lasne), le Comptoir des Galeries (Bruxelles), Choux de Bruxelles et la Villa Lorraine (Bruxelles), il ouvre Le croque en ville dans le quartier des Marolles. En juin 2018, il ouvre La Pouletterie en ville, élu best POP restaurant par Gault&Millau. L’année suivante, il se lance à temps plein dans la consultance au sein de son agence AM Food Agency.
Deuxième Belge de cette saison 7, Kévin Roquet marque le public et le jury par sa bonne humeur. Éliminé lors de la 6e émission, il fait pleurer Michel Sarran. Chef adjoint du restaurant La Gastronomie du Mayeur à Wanze (chez Jean-Luc Lambotte) à l’époque de l’émission, il est aujourd’hui à son propre compte comme chef à domicile (Belicious by Kévin Roquet) dans la région de Villers-le-Bouillet, Wanze, Huy, Namur…
Souvent réputés pour être un brin atypiques, les candidats belges ont sans doute trouvé leur maître en cette saison 8, avec la participation de Maximilien Dienst. Chef avec son père du restaurant étoilé Les pieds dans le plat à Hotton, Maximilien, 23 ans à l’époque, va marquer les esprits avec son langage fleuri, son sens de la réplique et de la provocation. L’électron libre, membre de la brigade d’Hélène Darroze, est éliminé lors du 8e épisode au terme d’une épreuve à la campagne où les candidats n’ont ni poêle, ni casserole, ni plaque de cuisson, ni four… En août 2017, la RTBF – qui cherche à rajeunir son image sur La Deux – prend le risque de l’engager comme cuisinier dans la nouvelle émission Max&Venus présentée par Fanny Jandrain, débauchée chez RTL. L’émission n’est pas reconduite et est transférée sur Auvio sous le nom de Max&Fanny.
En septembre 2019, après quelques dérapages, la RTBF met finalement fin à son contrat avec le chef trublion, parti en Thaïlande pour “rencontrer Dieu” (sic) et qui avait déclaré avoir ouvert un club de strip-tease… avant de préciser ensuite sur les réseaux que c’était de l’humour. Depuis ? Max est toujours bien en Thaïlande, où il gère le restaurant Robin Hood Tavern à Pattaya. Lou Deprijck y avait ses habitudes.
Si dans cette saison 8, Maximilien Dienst représente le feu, Julien Wauthier lui serait plutôt l’eau. Force tranquille – mais qui sait se montrer fougueux quand il le faut – ce grand gaillard est à l’époque chef à La plage d’Amée et M6 le présente comme originaire d’Hotton, où il réside, mais il a grandi à Walhain en Brabant wallon. Il a été étoilé par le guide Michelin de 2019 à 2021. Sans doute l’un des candidats les plus discrets.
En 2018, ils sont de nouveau deux Belges à nous représenter lors de la saison 9 du concours. Jérémy Vandernoot, 27 ans à l’époque, ne restera qu’une semaine dans l’émission. Chef en second à l’Agathopède à Namur chez Carl Gillain avec qui il s’est entraîné, il pensait pouvoir le dépasser. C’est raté. Après avoir ouvert un restaurant éphémère durant les fêtes de fin d’année, il rejoint en 2019 l’équipe du bar à vain La Barrique à Nalinnes et officie aussi en tant que chef à domicile. En 2022, il ouvre son propre restaurant, Yirmi, à Malonne. “Jeremy Vandernoot a mis sa créativité au service d’une formule dans laquelle vous pourrez choisir le nombre de plats. Le chef a notamment séduit nos inspecteurs avec une pomme briochée et une glace de croissant, du caramel au beurre salé et un sabayon de cidre”, dit le guide Michelin sur son site.
La province de Namur est gâtée puisqu’un deuxième candidat namurois participe à cette saison 9. Geoffrey Degros tiendra huit semaines dans les cuisines de Top Chef. Chef de partie chez Pépite, Geoffrey a déjà participé à Comme un chef sur la RTBF quelques années auparavant. Dans le dossier de presse de M6, il est assez ambitieux : “Dans 5 ans j’aimerais avoir mon restaurant, dans 10 ans être étoilé, dans 15 ans faire partie des 50 meilleurs restaurants du monde”, dit le jeune candidat de 22 ans. La suite ? Apparemment, le jeune homme s’est établi à Orléans. En juin 2018, il annonce être devenu papa. Interrogé par nos confrères de La République du Centre en janvier 2019, il indique : “J’envisage de passer environ un an à Paris, puis de faire un mini-tour du monde. J’ai en tête Tokyo, Copenhague, le Pérou, Québec… D’ailleurs, j’ai postulé pour un établissem*nt de Tokyo. J’attends la réponse. ” On ignore ce qu’il est devenu ensuite.
Lors de la saison 10, ils sont trois Belges à tenter leur chance. Sébastien Oger est chef privé chez Home Cooking Experience O’2 Sens, à Perwez en Brabant wallon. Candidat méticuleux, il est pourtant éliminé d’emblée. Et il vit mal l’image de lui que l’émission a véhiculé. “Rien que par le montage, on me fait passer pour un prétentieux, un gros cou. Je ne suis pas cette personne.”, nous indique-t-il après son élimination. Très discret dans les médias, il est toujours à la tête de sa société d’Home Cooking et qu’il n’a toujours pas digéré son passage dans l’émission. En 2020, il prend la tête du restaurant gastronomique Akko, qui fait partie du groupe Martin’s Hotel, à Bilzen.
Originaire de Forest, Paul Delrez vient de vendre son restaurant La Maison blanche (Ixelles) quand il participe à Top Chef. Mais il officie toujours comme chef à La Guinguette en ville à Bruxelles. Son but en participant à Top Chef : voir s’il a le niveau. Lui aussi est éliminé après le 1er épisode de cette saison 10. Après l’émission, on le retrouve en 2019 dans l’émission La grande balade à Bruxelles sur RTL tvi. Ensuite, il décide d’aller s’établir avec son épouse à Finestrat, dans la province d’Alicante, en Andalousie. Le covid met fin prématurément à son envie d’ouvrir un restaurant, mais il commence à filmer des recettes dans sa cuisine.
C’est le succès et il décide de fonder crée la Badass Food Agency, une société qui lui permet d’ouvrir des restaurants pop-up à Mexico City, New York, Madrid… Désormais, il partage son temps entre l’Espagne et la Belgique. Au printemps de cette année, il a publié chez Hachette son premier livre de recettes : Hot Regressive Cuisine par Paul Delrez. Il publie aussi régulièrement des recettes – en anglais – sur Youtube.
Ce jeune candidat marocain est le candidat atypique de cette dixième saison. Arrivé en Belgique en 2006 afin d’obtenir un diplôme d’ingénieur en électromécanique, il finance ses études en travaillant en cuisine. Et là, c’est le coup de foudre. Au moment de sa participation, Ibrahim est chef rôtisseur à Bozar. Auparavant, il est passé par le Chalet de la Forêt à Uccle, la Villa Lorraine à Bruxelles et La Villa in the Sky à Ixelles, chez Alexandre Dionisio. Candidat atypique, il sera éliminé lors de la 3e émission de. Lui aussi sort déçu de son expérience et critique le montage. “L’émission ne retranscrit pas tout. On met en lumière certains points. Ce qu’on voit à la télévision n’est qu’une petite miniature de ce qui se passe vraiment pendant l’enregistrement”, nous indiquait-il juste après son élimination. Il avait à l’époque l’intention d’ouvrir son propre établissem*nt, mais on n’en a pas trouvé trace, malgré de nombreuses recherches.
Pour la saison 11, la production de Top Chef sélectionne deux candidats belges. Le premier se nomme Maxime Zimmer, originaire de Sprimont et propriétaire de son propre restaurant (Un Max de Goût) à Comblain-au-Pont. Jeune Chef de l’année pour la Wallonie au Gault&Millau en 2019, il est malheureusem*nt éliminé dès le 1er épisode, lors de l’épreuve de la dernière chance autour de la figue. Formé à l’école hôtelière de la Ville de Liège, Maxime est toujours dans les cuisines de son établissem*nt à Sprimont. Il y sert une cuisine française avec des notes japonaises et des produits locaux, avec comme principe trois produits dans l’assiette.
Trois ans après Julien Wauthier, on retrouve enfin un candidat belge dans le dernier carré de Top Chef en 2020. Il se fait remarquer dès le début avec un plat de maquereau, coup de cœur du chef trois étoiles Christopher Coutanceau. Dans la brigade d’Hélène Darroze puis de Michel Sarran, il prend de plus en plus confiance au fil des émissions et il est même le premier à se qualifier pour les demi-finales. Celui qui est alors chef de partie au Sea Grill chez Yves Mattagne termine finalement 3e du concours qu’il a marqué par son humour et sa tchatche. Immédiatement après le concours, il lance un restaurant éphémère à Paris avec Adrien Cachot : 140 C Street. Il s’agit d’une friterie gastronomique qui va rapidement être victime de son succès.
En août 2020, Mallory ouvre un restaurant éphémère, le Greenhouse, à Rhode-Saint-Genèse. Ensuite, en 2022, il ouvre son propre restaurant Mallory Gabsi à Paris et a décroché sa première étoile Michelin. Il est élu par le même guide Jeune chef de l’année 2023. Côté médiatique, il rejoint Philippe Etchebest dans Cauchemar en cuisine en 2021. Au début de cette année, il devient papa d’un petit garçon appelé Alsan.
Mathieu Vande Velde est le seul candidat belge de la saison 12. Le jeune homme de 22 ans a fait l’école hôtelière à Namur et est passé par le Comme chez soi (deux étoiles, 2016-2019) avant de rejoindre en août 2019 en tant que sous-chef le restaurant doublement étoilé La Paix, sous la responsabilité du chef David Martin, qui anime sur RTL Martin bonheur. Il est éliminé lors de la 3e émission. En juin 2022, il est choisi pour devenir le chef du Roannay, célèbre hôtel de Francorchamps, où il travaille sous les conseils de son mentor David Martin. En 2023, Mathieu est récompensé pour son travail par une première étoile au Michelin et est désigné Jeune chef de l’année.
En 2022, ils sont de nouveau trois à défendre nos couleurs. Le premier s’appelle Elliott Van de Velde et est originaire de Bruxelles. À 32 ans, cet autodidacte défend la philosophie développée par son ASBL Hearth Project qui lutte contre le gaspillage alimentaire. En 2016, il a fondé sa propre entreprise de concepts culinaires et traiteur en 2016, Little Chef et travaille avec quelques grands noms en Belgique comme Yves Mattagne, Isabelle Arpin… Malheureusem*nt, il n’est pas sélectionné lors de la 1re émission et quitte donc rapidement les cuisines de Top Chef. En 2022, il ouvre le restaurant Entropy en plein cœur de Bruxelles. Tous les bénéfices sont reversés à l’ASBL Hearth Project qui lutte contre le gaspillage alimentaire et la précarité sociale. Il a été nominé Découverte de l’année et Culinary Innovator au Gault et Millau 2023.
Originaire d’Oudenbourg (Flandre-Occidentale) mais Namurois d’adoption, Logan Depuydt est le 1er candidat originaire de Flandre du concours. Son look – bras tatoués et crâne rasé – ne passe pas inaperçu et donne une idée de sa cuisine, plutôt contemporaine et sans code. Il est éliminé dès la 4e émission. Lors de la dernière chance dont le thème est les fruits rouges en version salée, sa salade de fruits rouges, Saint-Jacques, moutarde ne séduit pas les chefs. À l’époque, Logan est chef propriétaire de L’Artiste de Falaën, avec sa compagne Emily. Après son élimination, il est choisi pour diriger la cuisine de la Maison Restaurant, le rendez-vous gastro de l’éco-resort Your Nature à Antoing. Une tâche qu’il accomplit tout en gardant son restaurant à Falaën. En octobre 2023, il ouvre le restaurant Cocotte à Houyet.
Quel parcours inattendu ! Au début de la saison 13, personne ou presque ne mise un kopeck sur Arnaud. Lui qui a découvert la cuisine dans les jupons de sa mère a connu un parcours atypique – qui passera par le Quick et les cuisines de la prison de Forest, notamment – qui l’a mené, à 37 ans, à la tête des six restaurants des Hôtels Van der Valke de Liège. Son humour – parfois graveleux – fait le bonheur des monteurs de l’émission. Et l’air de rien, le candidat liégeois gagne le cœur des téléspectateurs mais aussi des chefs, tant et si bien qu’il se hisse en finale face à Louise Bourrat. Il perd de quelques pourcents. “J’ai passé 18 semaines de pur bonheur. Beaucoup de gens ne m’attendaient pas à cette place-là, et moi non plus pour être honnête”, nous dit-il.
Dans la foulée, il ouvre son restaurant Nono, place du XX août à Liège. Médiatiquement, on le revoit sur RTL en 2023 dans l’émission La meilleure friterie présentée par Maria Del Rio. En juillet 2022, il rejoint le concept des Bistrots Pas Parisiens dont Stéphane Rotenberg est actionnaire depuis 2019. Il devient le chef de Papa Pool à Clamart. Quelques mois plus tard, il enchaîne avec Tata Yoyo à La Garenne-Colombes. Il revend ses parts dans Chez Nono à Liège. “Je suis aussi sur un nouveau projet avec deux associés à Rocourt. Cela s’appelle Le Joyt où il y a une partie restauration baptisée Le Spark.” Il y signe la carte.
En saison 14, c’est à nouveau un jeune chef français qui nous représente : César Lewandowski. Formé dans les palaces, César est passé par l’école Ferrandi de Bordeaux avant de découvrir les cuisines de l’Hôtel du Palais à Biarritz. Il a ensuite pas mal bourlingué, entre Paris, la Corse puis Bali. Revenu à Bruxelles pendant le Covid, César travaille chez Heart Project avec Elliott Van de Velde puis ouvre son corner street food César Roll quand il est contacté par la production de Top Chef. Il sera éliminé en 6e semaine du concours sur une bouchée au caramel. Après Top Chef, il ouvre le Lova au Fox à Bruxelles. Il y propose sa version des okonomiyakis, des galettes de chou japonais, garnies de thon, poulet, veggie avec des sauces et des légumes travaillés.
